La musique traditionnelle béninoise, qui constitue un pilier de la culture et de l’identité nationale, continue de prospérer à l’ère numérique. Des rythmes ancestraux tels que le Zinli, l’Akinta, l’Akohoun, le Tchinkoumè, le Toba, l’Agbotchébou et le Kpanouhoun, hérités des époques glorieuses de la royauté du Dahomey, restent vivants et vibrants aujourd’hui.
L’avènement du numérique a marqué un tournant pour ces traditions musicales. Les technologies modernes ont levé de nombreux obstacles, notamment économiques et pratiques, facilitant ainsi l’émergence de nouveaux artistes. Les plateformes sociales comme TikTok, Facebook, et YouTube ont révolutionné la manière dont la musique est partagée et appréciée, permettant à des figures telles que Ferdinand Oyono, mieux connu sous le nom de Lachichi , Oyono ou le Gestapo, de gagner en influence.
Ces avancées technologiques ont non seulement démocratisé l’accès à la musique, mais ont également enrichi l’expérience culturelle des auditeurs en diversifiant les œuvres disponibles. Elles ont encouragé l’innovation en brisant les barrières traditionnelles et en favorisant des mélanges de genres, rendant la musique traditionnelle béninoise accessible à un public mondial.
Toutefois, les artistes traditionnels sont confrontés à des défis de taille. Ils manquent souvent de plateformes pour exprimer leur art et pour atteindre une reconnaissance universelle, contrairement aux genres modernes comme l’afrobeat. Malgré cela, ils accomplissent des prouesses remarquables, positionnant le Bénin comme un acteur incontournable dans le domaine de la musique traditionnelle à l’échelle internationale.
En somme, si l’ère numérique a indéniablement transformé la diffusion de la musique traditionnelle béninoise, offrant une visibilité et une accessibilité accrues, les artistes locaux doivent encore surmonter des obstacles pour réaliser pleinement leur potentiel. Le chemin est encore long, mais l’avenir semble prometteur pour la pérennité de ce patrimoine musical riche et authentique.