A travers le projet de renforcement d’une culture des droits humains au Bénin à travers les mass médias et les conducteurs de Taxi-Moto, Amnesty international Bénin entend implémenter la culture aux droits humains au Bénin. Le projet a été présenté vendredi dernier à Café Médias plus en présence de tous les acteurs.
Éric-Orion BIAO, Coordonnateur de l’éducation aux droits humains à Amnesty international Bénin justifie l’implication des conducteurs de taxi motos dans ce projet. « Nous avons vous aller vers les conducteurs de taxis moto perce que ce sont des acteurs et des vecteurs de l’information ». Il explique que « Nous avons eu les seconds acteurs qui sont des prestataires ambulants qui ont le contact facile ». Ainsi, le coordonnateur pense qu’ils « constituent de véritables vecteurs d’information à travers tout ce qu’ils utilisent, leur équipement, des casques et même les motos que nous pouvons utiliser pour faire de l’éducation aux droits humains». En ce qui concerne les médias, le coordonnateur fait savoir que « Les médias sont les premiers responsables de traitement et de diffusion de l’information ». Pour lui, « A la base, il leur revient au côté de l’état de pouvoir faire de l’éducation aux droits humains avec les moyens que l’état met à leur disposition ». « Nous savons que les médias constituent un moyen de communication assez formel bien structuré et adapté à toute structure et utilisent plusieurs carneaux pour informer le public », souligne Biao. Il ajouté que « Nous avons pensé à ses acteurs pour contribuer à la culture des droits humains au sein de la population et utiliser les médias pour atteindre la grande masse ».
Dieudonné DAGBETO, Directeur exécutif d’Amnesty international Bénin, invite les acteurs impliqués à une grande attention pour un travail important. « Nous souhaitons avoir l’attention particulière des acteurs impliqués durant les trois années du projet », confie celui-ci. A l’en croire, « Les médias intéressent davantage parce qu’on attend seulement le 3 mai pour parler de la liberté de presse alors que nous avons besoin de cette liberté de presse pour couvrir toutes les questions liées aux droits humains qui sont des questions de développement ». Il rassure que « Nous voulons être aux côtés de la presse pour leur dire que nous travaillerons résolument avec eux pour que l’exercice de leur métier soit fait dans les règles de l’art mais également comme cela se doit».
Le directeur exécutif pense que « On a besoin de la presse pour comprendre tout ce qui se passe dans le pays ». « Il y a des publications sur certaines choses mais les médias sont inquiétés pour avoir exercé leur maison. Il y a beaucoup de choses qui montrent que les droits humains ne sont pas totalement respectés et nos rapports n’ont pas manqué de le souligner», dira-t-il.
Il faut dire que ça soit les conducteurs de taxi motos que les responsables des médias, ce projet est la bienvenue puisqu’ils entendent jouer leur part pour l’atteinte des objectifs afin de faire de la culture des droits humains un quotidien dans les habitudes des populations. Amnesty International à travers ce projet entend réduire les méconnaissances en matière des droits humains par la population
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