En février dernier , Bola Tinubu avait exhorté le président de l’époque, Muhammadu Buhari, à suspendre M. Emefiele en raison de l’exécution défectueuse du nouveau naira. La mise en œuvre de cette politique avait entraîné le chaos et des difficultés généralisées dans tout le pays.
Selon certains observateurs le gouverneur de la CBN avait introduit cette politique pour empêcher les politiciens, en particulier Bola Tinubu, connu pour son importante richesse et ses investissements dans tout le pays, d’influencer les électeurs par des moyens monétaires.
Une politique mise en œuvre après sa vaine tentative d’accéder à la présidence. Aujourd’hui on lui reproche beaucoup 10 fautes.
Le DSS ou State Security Service accuse Emefiele des faits suivants :
1. Financement d’hommes armés inconnus, de l’ESN et de l’IPOB avec l’argent qu’il a collecté pour sa candidature ratée à la présidence l’année dernière et avec des fonds détournés des caisses de l’État.
2. Mauvaise gestion du programme d’investissement social du Nigeria (NISRAL et Anchor Borrowers Scheme)
3. Crimes économiques illégaux ayant une incidence sur la sécurité nationale
4. Blanchiment d’argent
5. Activités malsaines par personne interposée
6. Manœuvres de contournement
7. Octroi d’avantages financiers à soi-même et à d’autres personnes
8. Menace pour la sécurité nationale
9. Association de malfaiteurs en vue de détourner des ressources publiques
10. Financement du terrorisme