Le prédécesseur de Tinubu, Muhammadu Buhari, a fait de la lutte contre la corruption un élément majeur de sa campagne électorale en 2015 et de sa réélection en 2019, mais le Nigeria reste l’un des pays les moins bien classés dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International, qui fait l’objet d’une large surveillance.
L’EFCC enquête sur le blanchiment d’argent, la corruption et d’autres délits financiers tels que les escroqueries sur internet.
M. Tinubu, qui est arrivé au pouvoir à la fin du mois dernier à la suite d’une élection présidentielle très contestée en février, a promis des réformes pour aider la plus grande économie d’Afrique et l’un des principaux producteurs de pétrole du continent.La déclaration de la présidence n’a pas donné plus de détails sur les allégations contre le président de l’EFCC. Peu de détails officiels ont également été révélés concernant les accusations portées contre le directeur de la banque centrale.
M. Emefiele était considéré par les critiques comme l’architecte du contrôle strict des devises et du système de change complexe mis en place par M. Buhari.