Après sa désignation le 13 juillet comme candidat de son parti à l’élection présidentielle de 2024, Ousmane Sonko devait être investi le samedi 15 juillet 3023 devant ses partisans à Dakar au Sénégal. Mais cette cérémonie d’investiture a été interdite par le gouverneur de Dakar.
Officiellement, opposant Ousmane Sonko devait être investi le samedi 15 juillet 2023 après-midi à Dakar, la capitale sénégalaise conformément à son programme.
La cérémonie d’investiture a été interdite par le gouverneur de Dakar qui évoque des « risques de troubles à l’ordre public ».
Cette interdiction a fait l’objet de protestation de la part de l’opposant. Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF-Les Patriotes), son parti politique, a dénoncé une « interdiction illégale ». À la place de ce rassemblement interdit, c’est un concert de casseroles qui a été organisé samedi dans plusieurs villes du Sénégal de 20h30 à 21h, heure GMT.
« Nous avons opté pour cette méthode qui nous permet de nous exprimer de la manière la moins violente possible pour donner un message fort au président Macky Sall. Le Sénégal a besoin d’apaisement, de stabilité, de tranquillité et de liberté », a expliqué Ousmane Sonko à la presse locale.
Sonko a écopé, en juin dernier de deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Cette condamnation rend incertaine son éligibilité pour certains, mais l’opposant clame toujours qu’il est en droit d’être en lice pour la présidentielle prochaine.
« Nul ne peut empêcher la participation de Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février 2024 », a prévenu son parti PASTEF dans un communiqué publié le 13 juillet dernier.
Ousmane Sonko promet pour sa part de trouver une autre date pour son investiture officielle. « Nous allons choisir une autre date. Macky Sall est toujours dans une entreprise de liquidation de PASTEF et pour m’empêcher d’être candidat à la présidentielle » a-t-il affirmé.