Pendant le week-end du 18 et 19 novembre 2023, la Minusma a quitté son camp d’Ansongo, dans la région de Gao, au nord du Mali. Le départ des casques bleus s’est déroulé sans problème, dans le cadre du processus de retrait de la mission onusienne, qui devrait être terminé d’ici la fin de l’année.

Ansongo est la neuvième des douze bases que la Minusma rend aux autorités maliennes de transition. Contrairement à Kidal la semaine dernière, le redéploiement de l’armée malienne à Ansongo n’a pas été un problème car les forces maliennes étaient déjà présentes dans la région, qui n’était pas contrôlée par les rebelles lors de l’accord de paix de 2015.

Les soldats maliens et les forces de la Minusma, principalement nigériennes, burkinabè et sénégalaises, ont assuré la sécurité de la ville et de ses environs. Aucune attaque jihadiste n’a eu lieu lors du départ du dernier convoi de la Minusma samedi, malgré la présence du Jnim et de l’État islamique dans la zone.Pendant ses dix années à Ansongo, la Minusma a construit et équipé le commissariat de police, fourni du carburant et mené divers projets pour les populations, tels que l’adduction en eau potable et l’électrification de la ville.

Selon la Minusma, plus de 8 817 militaires, policiers et civils de la mission ont quitté le Mali à ce jour, sur un total de 13 871 personnes concernées par le retrait. La prochaine étape sera la fermeture de la base de Mopti-Sévaré, dans le centre du pays, dans les premières semaines de décembre, avant la liquidation des sites de Gao et Tombouctou, ainsi que du quartier général de Bamako à partir du 1er janvier.

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