Le Bénin célèbre la 31e Journée Internationale de la Presse
Ce vendredi 3 mai 2024, le Bénin marque la 31e édition de la Journée Internationale de la Presse, sous le thème évocateur : « La presse au service de la planète, le journalisme face à la crise environnementale ». Cette journée, établie par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1993, vise à soutenir les médias indépendants et diversifiés. Dans cet esprit, l’Union Nationale des Médias en Ligne du Bénin (UNaMEL-Benin) a organisé un atelier de formation pour renforcer les compétences des professionnels des médias numériques.
L’événement s’est déroulé à l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel (ISMA), où le vice-président de l’UNaMEL-Benin a souligné l’importance cruciale de la crise environnementale : « Notre planète fait face à des défis environnementaux sans précédent, menaçants et urgents. Le rôle du journalisme est plus que jamais essentiel pour informer, sensibiliser et mobiliser nos sociétés contre ces infractions. »
L’atelier a bénéficié de l’expertise de deux spécialistes de l’environnement, William Yémanlin TCHOKI et Inès KUASSI. William Yémanlin TCHOKI, journaliste spécialisé en environnement à la chaîne nationale ORTB, a mis en lumière trois types de conséquences de la crise environnementale : impacts sur la biodiversité, le climat et la production. Il a également mentionné que près de 7 millions d’individus perdent la vie chaque année à cause de maladies liées à la dégradation de l’environnement.
Il a rappelé que bien que l’Afrique ne produise que 4% des gaz à effet de serre, les conséquences des émissions des grands pollueurs tels que la Chine, l’Inde, les États-Unis et la Russie nous affectent tous, illustrant l’interconnexion de notre planète.
Inès KUASSI, journaliste et militante environnementale, a insisté sur l’importance d’adopter les trois R : Recycler, Réduire et Réutiliser, en vue d’une politique de zéro pollution. Elle a encouragé chacun à jouer son rôle dans la lutte contre la crise climatique, notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, en protégeant l’environnement et en plantant et entretenant au moins un arbre.
Cet atelier marque un pas de plus vers une prise de conscience collective et une action concertée pour un avenir durable.