Louis-Philippe HOUNDEGNON, ancien Directeur général de la Police nationale du Bénin, est placé en garde à vue après son arrestation à Abomey-Calavi. L’ex-policier, connu pour ses critiques à l’égard de certaines réformes du gouvernement actuel, devrait comparaître prochainement devant le procureur de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). D’après certaines sources, cette présentation pourrait intervenir dès Ce vendredi 15 novembre.
Les avocats de Louis-Philippe HOUNDEGNON ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « dossier vide », soulignant un manque de preuves et critiquant la rapidité avec laquelle l’affaire progresse. Selon eux, les procédures engagées contre leur client sont précipitées et manquent de fondement, ce qui soulève des questions sur les motivations réelles derrière cette arrestation.
Arrêté à son domicile, Louis-Philippe HOUNDEGNON a été conduit à la Brigade criminelle pour être placé en garde à vue dans la même journée, un enchaînement de procédures qui a intrigué certains observateurs. Cette intervention expéditive se distingue par son caractère inhabituel, notamment en l’absence de toute communication officielle des autorités sur les motifs de cette arrestation.
Louis-Philippe HOUNDEGNON s’était récemment exprimé dans les médias pour critiquer certaines mesures adoptées par le gouvernement de Patrice Talon, qu’il estime contraires aux intérêts des citoyens. Ses propos, relayés publiquement, reflétaient une inquiétude quant aux orientations actuelles en matière de sécurité et de justice.
Dans un élan de solidarité, son frère, Damien HOUNDEGNON, également inspecteur de police, a pris la parole pour manifester son soutien et rappeler le droit de chacun à exprimer ses opinions. Selon lui, Louis-Philippe HOUNDEGNON, mis à la retraite depuis février 2024, a toute légitimité à contribuer au débat public, et il est essentiel de respecter ses droits dans le cadre des procédures en cours.